Affabulation : Songe du romantique observant la fête
Seul au milieu de tous, je tangue entre les vapeurs d’alcool et la caresse de la nuit. Je me sens comme un loup des steppes, et je crois que j’aime ça. Je savoure ma solitude et ne m’en remettrais peut-être jamais. La mélancolie est une belle compagne, pourtant, je doute qu’elle soit bonne guide. La joie est plus vulgaire, mais le bonheur lui-même n’est-il pas vulgaire ? La pensée romantique a je crois trop d’emprise sur moi, et je ne sais si la pensée zen représente encore une porte de sortie. Je n’y peux rien, le bonheur semble ridicule quand on l’observe de loin, bien au chaud dans les terres de l’amertume. On voit des gens, ils dansent, ils rient, la vie leur sourit. Et