Critique Ciné : House (1977)
Vous êtes-vous déjà demandé ce que ça fait de se faire manger par un piano, ou battu à mort par des matelas volant ? Nobuhiko Ôbayashi, oui. Original, barré, usant, House (1977) est une comédie horrifique unique en son genre.

Ici, le scénario importe peu. Sachez juste qu’un groupe de lycéennes archétypales vont se faire bouffer par une maison maléfique, le tout dans une mise en scène grand-guignolesque. Préparez-vous à plonger dans un trip visuel complètement random, au risque d’y abîmer votre santé mentale. Le film bouleverse constamment les attentes du spectateur avec un montage épileptique, des incrustations visuelles qui popent de manière toujours plus surprenantes et des scènes exécutions cartoonesques qui valent le détour ! On devra tout de même supporter les rires agaçants des jeunes filles et la musique omniprésente qui tape parfois sur le système.
Et en même temps, c’est aussi ça qui fait tout le charme du film : ça surabondance, son excès, son absurdité… Si vous êtes épileptique, ne regardez pas House. Sinon, je recommande de le visionner bourré avec des amis, histoire de partager la douleur et les fous rires. Une curiosité qui vaut le détour.