(MicroCritique série) STRAPPARE LUNGO I BORDI
La vie : un combat dur et banal que sublime l’imagination

Aujourd’hui, j’ai regardé une série.
C’était touchant, c’était bien écrit.
Ça s’appelait : « A découpé suivant les pointillés ».
Ça parlait d’la vie et surtout d’celle des pommés.
C’était beau et c’était triste. On suivait un pommé
avec ses potes pommés et leurs emmerdes de pommés.
Leurs p’tites victoires et leurs grandes défaites.
Leurs amours propres et leurs imaginations débordantes.
Leurs émotions muettes et leurs égoïsmes coupables.
Des psy-looseurs pommés dans la psy-humanité,
forcés de s’écouter sans cesse,
comme pour chercher leur propre réalité.
Et c’était beau putain,
j’en ai ri et j’en ai chialé.
Arrêtez de me lire !
Allez regarder :
« A découper suivant les pointillés »
(Série intime et autobiographique de Zérocalcare, qui réalise et double l’ensemble des personnages, en compagnie de l’acteur Valerio Mastendrea)