Critique cinéma : « Les Hirondelles de Kaboul » la souffrance entre héroïsme et absurdité
À la fin du visionnage des Hirondelles de Kaboul, une douleur magnifique demeure. Le film d’animation est adapté du livre de Yasmina Khadra et se trouve réalisé par Zabou Breitman et Éléa Gobbé-Mévellec. Le scénario du roman est habilement réaménagé par les plumes de Zabou Breitman, Patricia Mortagne et Sébastien Tavel, ce qui lui insuffle une poésie toute cinématographique et permet la mise en scène de tableaux grandiloquents. L’une des grandes forces du métrage consiste à nous immerger dans le Kaboul dévasté par la guerre que dirigent les talibans. Dans cette ville en ruine, deux hommes et deux femmes voient leurs destins se croiser. Le premier est un soldat vétéran qui travaille en tant que geôlier dans une prison pour femme. Son épouse est malade